Les Techniques Traditionnelles
Dans la Chine ancienne et encore actuellement, la médecine traditionnelle associe souvent plusieurs techniques thérapeutiques :
L’aiguille :
Longueur, diamètre et forme varient selon le but recherché; les effets de la puncture sont liés aux modalités d’introduction, de manipulation et de retrait de l’aiguille en un point précis. La stimulation des énergies du corps est un acte complexe qui nécessite un long apprentissage.
Le marteau à aiguilles :
L’aiguille aux sept étoiles sert à la technique dite « fleur de prunier » et permet de renforcer l’énergie de défense de l’organisme, de traiter des douleurs superficielles et certaines dermatoses.
Les vases à feux :
Nos grands-parents employaient de manière empirique les ventouses. La médecine chinoise les utilise encore pour rétablir la circulation des énergies et traiter certains états congestifs.
La moxibustion :
L’origine de cette technique est très ancienne. Pratiquée avec les fleurs et les feuilles d’armoise finement broyées elle a pour effet de renforcer les énergies du corps et traite certaines maladies chroniques. On peut également utiliser des cataplasmes et des emplâtres composés de plusieurs substances médicinales.
La pharmacopée :
La « Materia Medica de l’Empereur SHEN NONG » est un des 4 grands classiques de la médecine traditionnelle chinoise. Rédigé avant la dynastie HAN (300 avant J.C.) il énumère de nombreuses substances végétales, minérales et animales utilisées comme procédés thérapeutiques. On ne saurait comparer la pharmacopée chinoise à la phytothérapie occidentale, car la nature de la substance, la saveur, le tropisme et éventuellement la toxicité sont pour les Chinois des éléments thérapeutiques fondamentaux. (voir pharmacopée)
Le massage :
C’est à la fois un traitement local de la douleur et un traitement global d’harmonisation des énergies. La Chine moderne associe AN MO (massages) et TUI NA (mobilisations articulaires) aux thérapeutiques traditionnelles. (voir massage)
La diététique :
Comme la pharmacopée elle applique aux aliments les mêmes critères de nature, saveur, tropisme et toxicité. Elle a pour effet de réharmoniser les fonctions physiologiques des organes. Un traitement principal sera souvent accompagné d’une liste d’aliments recommandés ou proscrits.
La psychologie :
Elle s’intègre dans l’étude de la médecine chinoise. Partie intégrante du fonctionnement organique il n’y a pas de séparation corps-esprit. La régulation des énergies psychiques entre dans le cadre de l’harmonisation générale.